Présentation

 

Le Bagad de Cesson Sévigné est un ensemble musical du pays rennais œuvrant à la promotion de la culture bretonne. Il regroupe le bagad, un bagadig (petit bagad en breton) et une école de formation (skolaj) soit plus de 150 membres. Créé en 1988 , sous l’impulsion de Bob Guernigou, l’association a intégré la 1ère catégorie, sur les cinq que compte la confédération Bodadeg Ar Sonerion (Assemblée des Sonneurs), en août 2017.


Pour assurer sa pérennité et poursuivre son développement, le bagad cesson privilégie une démarche de formation et de diffusion, axée autour de son école associative. Ce sont ainsi environ soixante-dix élèves qui suivent une formation encadrée par les sonneurs et batteurs bénévoles du bagad ou par des animateurs salariés. Chaque année une partie de ces élèves vient gonfler les rangs du bagad amenant dynamisme et jeunesse à l’ensemble.

Ancré dans le pays rennais, le Bagad Cesson Sévigné déploie des efforts importants pour maintenir la qualité de ses prestations et véhiculer une image attractive lui permettant d’être reconnu comme un acteur culturel important du bassin rennais. Résolument attaché à la tradition et à la préservation de ses valeurs, le Bagad est néanmoins un ensemble de caractère qui se veut ouvert sur les musiques du monde, en multipliant des collaborations métissées avec des artistes issus d’horizons musicaux lointains. Ainsi, après ses créations « Afro Breizh » et « Cuba y Breizh » le bagad a participé à la création « No Land » du compositeur Olivier Mellano en collaboration avec le chanteur Brendan Perry de Dead Can Dance. Plus récemment, le groupe a été invité sur le concert de Laurent Voulzy à l’Abbaye du Mont Saint Michel ainsi que par Carlos Nuñez pour un concert donné en l’honneur des bénévoles du Puy du Fou. Enfin, le 5 mars 2020, l'ensemble musical s'est produit avec Dans ar Braz lors d'un concert donné à la salle la confluence à Betton.

Aujourd'hui, le bagad s'est lancé dans un nouveau projet intitulé "Straed" ("rue" en breton) qui a pour but d'investir l'espace public urbain et proposer une musique d'aujourd'hui avec des instruments traditionnels. Autour de compositions originales, le bagad s'amuse à détourner bombardes et cornemuses  de leur rôle habituel. Accompagnés d'un saxophone et d'une guitare électrique, les sonneurs se baladent du jazz au funk en passant par des rythmes hip-hop ou des sonorités rock. Le bagad quitte ses marques et se met en mouvement. Il sort de son cadre pour se fondre dans le fourmillement de la rue à travers différents tableaux évoquant des ambiances urbaines.